Clinique Arago

La prothèse totale de la hanche

Classement dans le palmarèses des Hôpitaux et Cliniques 2024 du journal le Point :

  • 4ème Clinique Nationale et 1ère Clinique Régionale pour la Prothèse de hanche
  • 3ème Clinique Nationale et 1ère Clinique Régionale pour la Prothèse de genou

L’arthrose et la nécrose de hanche sont les deux causes principales de dégradation douloureuse de l’articulation de la hanche.
Dans les deux cas, la surface de frottement entre l’os de la cuisse et l’os du bassin présente une usure. Ceci provoque une douleur et/ou une raideur invalidante. Il n’existe actuellement aucun moyen efficace de réparer cette surface de frottement constituée de cartilage.

Parcours d'un patient souffrant d'une arthrose de hanche de la consultation à l'organisation de l'intervention.

Cliquez ici pour lire cet échange

Chirugie de la prothèse de la hanche

Avant l’opération :

  • Pour que le chirurgien décide de mettre en place une prothèse totale de hanche, il faut à la fois une douleur ou gêne importante, prolongée et résistante aux traitements médicaux et une radiographie de la hanche confirmant l’usure évoluée.
  • Un bilan pré-opératoire complet sera obligatoire avec notamment : une consultation auprès d’un anesthésiste, d’un cardiologue ; une prise de sang ; une radiographie spécifique permettant de mesurer les dimensions de la prothèse nécessaire.

 Pendant l’opération :

  • L’incision cutanée se fait sur le bord de la hanche.
  • L’intervention dure en moyenne 1H30 : de la mise en place des champs opératoires à la sortie de la salle d’opération. 
  • Un système de récupération de sang permet de réinjecter au patient le volume sanguin perdu durant l’intervention.
  • La prothèse totale de hanche  est constituée de 3 ou 4 parties, certaines sont fixées à l’os dans le fémur et le bassin, d’autres sont assemblées entre elles. Le métal (divers alliages possibles à base de chrome-cobalt, de titane ou d’oxinium), le polyéthylène (matière plastique industrielle spéciale) et la céramique sont les trois matériaux les plus classiques d’une prothèse de hanche.
    Il existe en outre des dizaines de types de prothèses, parmi lesquelles le chirurgien fait son choix en fonction de chaque cas.

Après l’opération :

  • Dès le deuxième jour après l’opération, le patient peut s’asseoir sur une chaise.
  • Les drains de redon (petits tuyaux positionnés sous la cicatrice pour aspirer le sang et éviter un hématome), sont retirés le troisième jour.
  • La marche est débutée avec des béquilles le plus rapidement possible dans les jours qui suivent l’intervention pour éviter la survenue d’une phlébite (caillot de sang dans une veine de la jambe).
  • La durée de séjour à la clinique est d’en moyenne une semaine mais elle tend à diminuer avec les progrès récents 
  • Une rééducation est ensuite nécessaire, elle débute en hospitalisation et se poursuit dans un centre ou à domicile avec l’aide d’un masseur-kinésithérapeute pendant 2 à 4 semaines environ.
  • Certaines règles de vie et de positionnement de la jambe sont à respecter surtout pendant les premiers mois pour éviter une luxation de la prothèse c’est-à-dire un déboîtement. Cette luxation est beaucoup plus rare lorsque l’ensemble des tissus autour de la prothèse a cicatrisé ce qui dure 2 à 3 mois. L’utilisation de la voiture est par exemple à éviter pendant les premières semaines après l’opération.

Les progrès récents :

  • Les derniers matériaux développés ont pour objectif de limiter l’usure progressive de la prothèse (Métasul® ou Céramique), d’améliorer la fixation à l’os (Titane ou Hydroxyapatite) et d’éviter la luxation (cupule double mobilité).
  • Ces innovations permettent d’espérer une durée de vie de la prothèse supérieure aux 15 années qui sont les chiffres habituels de longévité espérée actuellement.
  • Ces prothèses peuvent aussi être maintenant posées avec ou sans ciment ; chacune de ces deux options a ses avantages et inconvénients.
  • De nouvelles techniques de pose avec ou sans assistance par informatique permettent de mettre en place ces prothèses modernes par voie mini-invasive c’est-à-dire : en limitant l’incision, en ne sectionnant aucun muscle, en diminuant le saignement, et donc en permettant théoriquement une récupération de la fonction et de la marche beaucoup plus rapide

Actualités

Plus d'articles

Pratique

Pratique

Prendre rendez-vous

Pour prendre rendez-vous en ligne, c'est simple et rapide
cliquez sur le lien ci-dessous et laissez-vous guider.

Venir au centre / Nous contacter

Clinique Arago Paris

Venir au centre

Informations à venir

Nous contacter

Téléphone

Nous appeler

Tél : 01 44 08 04 00

Email

Nous envoyer un email :

Cliquez ici
Clinique Arago Paris

187 Rue Raymond Losserand,
75014 Paris

Nos engagements

Développement durable

Responsabilité Sociétale de l’Entreprise

Notre approche RSE est transversale, opérationnelle et souhaite être au plus proche du terrain.
Dons d'organe

Dons d'organes et de sang

Plus de 14400 malades qui chaque année ont besoin d'une greffe d'organe. Le principal obstacle à la greffe est le manque persistant d'organes disponibles.